Mon top 3
Hmmm...il
est temps de rattraper cette injustice criante envers la seconde partie
de mon calembour de titre, "bandes et ciné", tant il est vrai que je
n'ai à présent parlé que de BDs... Et commencons directement par mon top 3, qui je pense ne devrait plus trop bouger.
Le
troisième sur ma liste, je ne l'ai vu qu'il y a maintenant deux ans. Et
pourtant, c'est l'un des plus grands classqiques de tous les temps.
Honte sur moi.
2001,
l'odyssée de l'espace donc. Un scénario tiré d'une nouvelle très courte
de A.C. Clarke, "La sentinelle". Plus tard, Clarke sortira à nouveau sa
nouvelle, en s'inspirant du film (presque une novelisation en fait). Un
film réalisé par Stanley Kubrick, un maître du genre. Une de mes
idoles, en fait. Il entre même carrément dans mon panthéon de
réalisateurs. Enfin bref, vous l'aurez compris, je suis fan.
2001
n'est pas le prmeier film que j'ai vu du monsieur. J'avais déjà du voir
Shining,, qui m'avait beaucoup impressioné, notamment ce jeu sur les
longueurs et les travellings/zooms, pesants et lourds. Et puis vint ce
week-end Kubrick au Videoclub (que je ne présidais pas encore à
l'époque, mais j'avais un peu forcé la main pour la programmation cette
semaine là). Si mes souvenirs sont bons, on avait vu Barry Lyndon le
vendredi, et Orange Mécanique le dimanche. Ce fut mon dépucelage
Kubrickien. C'est donc le samedi que j'ai vu cette oeuvre magistrale
qu'est 2001, cette magnifique partition orchestrée par Kubrick.
Beaucoup
de gens ont dit des choses sur ce film, nombreux sont ceux qui ne le
supportent pas, généralement en raison de sa longueur, de ses
longueurs, mais naïfs que vous êtes, pensiez vous vraiment que la vie,
la mort, l'avenir, la passé, l'histoire, l'univers pouvaient se
raconter en 1h30 ? Enfin bon, je vais pas me lancer dans l'allégorie de
ce film, tout simplement parce que c'est innénarrable, et puis parce
que c'est comme ca, c'est moi, je fais ce que je veux. Bon.
Petite préférence pour le combat entre Hal et l'homme. Ma scène culte de tous les temps.
Médaille d'Argent, celui qui fut un temps médaille d'or avant d'être détrôné 4 ans plus tard, Virgin Suicides, de Sofia Coppola.
Encore une adaptation de noivelle, cette fois une nouvelle de Jeffrey Eugenides, que j'ai lu aussi. Très bon roman, parlant donc des filles Lisbon, enfermés dans leur quotidien par un père passif face à la mère catholique et protectionniste à l'extrème. Elles finiront par se suicider, d'abord la plus jeune, puis les 4 soeurs restantes, symbole d'une adolescence américaine ou même mondiale perdue dans ses repères, ou bien manquant de guides (interprétation personnelle et aidée par la fatigue, faites pas gaffe svp). Un énormissime coup de coeur. Parce que c'est beau, parce que c'est fort. Parce que tout le monde joue extraordinairement bien et juste. Mention spéciale aux parents. parce que la musique. Oui, le groupe Air est l'un des meilleurs au monde, je n'ai pas peur de le dire. Et ils signent ici une bande originale d'une justesse remarquable. Elle emporte comme elle attire, elle suinte l'étrange comme elle respire le beau (voire parenthèse précédente). Et puis mettons les choses au clair : c'est quand même vachement mieux que Lost in Translation. Voilà c'est dit aussi.
Et enfin
donc, mon best à moi, mon film favori, Blow out, de Brian de Palma. je
ferais une note plus tard sur ce génie, mais c'est aussi mon
réalisateur favori.
Inspiré
du film Blow Up d'Antonioni, que j'ai malheureusement raté lors de sa
rediffusion télévisée, Blow Out raconte l'histoire d'un preneur de son,
qui est le témoin en direct d'un accident de voiture alors qu'il
enregistrait des bruits de forêt. Il sauve alors une fille du siège
passager alors que la voiture s'enfonce dans un lac. Le conducteur
n'étant autre que le principal candidat à la présidence, le héros
réécoute la bande, et se rend compte qu'un coup de feu a été tiré juste
avant le "blow out". Il va maintenant tout faire pour que la vérité
éclate.
Bon, je
sais, je raconte mal. je raconterais bien la fin, la meilleur fin de
film au monde, mais ce serait mal. Et puis comment raconter un tel
film, une telle claque visuelle. Comme d'habitude avec De Palma, ca
tourne, ca chavire, ca emporte. Et c'est très justement filmé. Et puis
le score de Dino Ponnagio est également remarquable.
Voili voilà. Et vous ? C'est quoi votre top 3 filmique ?